Deux mobilisations importantes

Vouloir des coquelicots, c’est vouloir préserver notre santé mais aussi le climat !

Rassemblement des coquelicots

Deux cents personnes au minimum ont participé au troisième rassemblement vendredi (07 décembre) pour la fin des pesticides à Coutances place Saint Nicolas. Ambiance chaleureuse et distribution de soupe pour réchauffer notre ardeur si besoin en était !

Les commissions « interpellation des élu(e)s » et « communication » ont insisté pour leur renforcement et pour agir tout au long du mois. Un appel est fait pour que musiques et chants animent nos prochains rendez-vous. L’idée circule pour rassembler les témoignages de celles et ceux  qui ont souffert ou souffrent dans leur intégrité de l’utilisation de pesticides.

Marche mondiale pour le climat

Le lendemain, samedi 8 décembre, nous étions plus de trois cents pour exiger des réelles mesures pour lutter contre le réchauffement climatique. Certain(e)s avaient revêtu(e)s un gilet jaune.

Pierre, qui a pris la parole au nom du collectif d’organisation l’a rappelé : « Si nous sommes là c’est parce que nous voulons que çà soit le début du changement. Un changement du système capitaliste à bout de souffle, qui détruit la terre et provoque le dérèglement climatique. Nous ne sommes pas les seul(e)s à vouloir le changement de ce système …. Ce système économique permet que 8 individus dans le monde possèdent plus de richesse que 3.6 milliards de personnes, qu’en France, il y ait 5 millions et plus de personnes qui vivent sous le seuil de pauvreté, ce système qui dévaste notre planète. Les gilets jaunes, se rassemblent aussi dans toute la France pour demander un changement de cette situation intenable ».

Pierre ensuite a appelé à ce que ces deux colères se rejoignent, discutent et unissent leurs forces : « … La transition écologiste n’est pas un problème, elle est une chance pour sortir de notre société individualiste, nous devons en construire une solidaire ».

Un gilet jaune a pris ensuite la parole au nom de son collectif pour dire que contrairement à ce que disent les médias et les politiques au pouvoir, leur colère n’est pas contre des mesures environnementales, mais contre le fait qu’on les fasse payer à celles et ceux qui n’arrivent plus à boucler leur fin de mois.

Alain MILLIEN. Le 09.12.2018

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