Nous étions cinq à se retrouver au parking de la plage de Montmartin, avec quelques corneilles noires et une buse au loin.
Au sud, derrière le cordon dunaire nous avons traversé la prairie avec ses nombreux pieds de séneçon en fleurs, visités par l’abeille à culottes, et par le goutte-de-sang ou écaille du séneçon, et discuté de la toxicité de cette plante, notamment pour les chevaux.
- Jacobaea vulgaris Séneçon commun
- Hypochaeris radicata Porcelle enracinée
- Clematis vitalba Clématite des haies
- Diplotaxis sp. Roquette sauvage
- Leymus arenarius Elyme des sables
- Silene latifolia Compagnon blanc
- Oenothera glazioviana Onagre de Glaziou
- Euphorbia paralias Euphorbe des sables/maritime
- Galium verum Gaillet jaune, Caille-lait jaune, Gaillet vrai (en anglais: bedstraw ‘paille de lit’)
- Rosa rugosa Rosier rugueux
- Euphorbia paralias Euphorbe des sables/maritime
- Euphorbia portlandica Euphorbe des estuaires
- Calystegia soldanella Liseron des dunes
- Atriplex laciniata Arroche des sables
- Ononis repens Bugrane maritime
- Lagurus ovatus Lagure ovale Gros-minet ou Queue-de-lièvre
- Ammophila arenaria Oyat (en normand milgreux, melgreu, milgré, milgru, millegreu, voire mielgrain)
- Cakile maritima Cakilier ou Roquette de mer
- Salsola kali Soude brulée
- Eryngium maritimum Panicaut maritime
- Theba pisana
- Dasypoda hirtipes l’abeille à culottes
- Euplagia quadripunctaria l’écaille chinée ou callimorphe
- Hyles euphorbiae le sphinx de l’euphorbe
- Myathropa florea le syrphe tête de mort
- Cicindela hybrida ou maritima
- Philonicus albiceps
- Ammophila sp. (guêoe solitaire)
Dans les fourrés évoluaient quelques tariers pâtres et merles, un faucon crécerelle et une cisticole des joncs.
Tournant vers la mer nous sommes montés sur la dune grise avec l’élyme des sables (espèce protégée au niveau national), des églantiers peut-être échappés d’un jardin, quelques troènes, et des hampes florales déséchées d’orchidées boucs. Puis traversant la dune blanche fixée par des oyats, pour descendre à la plage. Quelques asiles guettaient leurs proies ici.
Tout le long de la dune blanche en limite de plage, de très nombreux pieds de roquette de mer et quelques-uns de soude brulée poussent cette année, témoins de la stabilité et peut-être de la reconstitution de ces dunes.
Ici nous avons essayé de traquer des sphécides et autres hyménoptères (insectes).
Surprise ! remarquant à cet endroit un oiseau de taille moyenne/grande et ressemblant à un rapace, longeant la dune et atterrissant de temps en temps, nous avons décidé finalement que c’était un coucou, et pas un émerillon ou un hobereau. Un peu plus loin se trouvait une petite colonie de quelques nids d’hirondelles de rivages, qui a fait son apparition cette année avec certaines autres petites colonies autour de la Sienne.
Espèces d’oiseaux observées
- Corneille noire
- Buse variable
- Chardonneret
- Tarier pâtre
- Faucon crécerelle
- Cisticole des joncs
- Merle noir
- Alouette des champs
- Aigrette garzette
- Choucas
- Grive draine
- Rougegorge
- Pigeon ramier
- Linotte mélodieuse
- Courlis cendré
- Pipit farlouse
- Pouillot fitis (entendu)
- Hirondelle des cheminées
- Hirondelle des rivages
- Hirondelle des fenêtres
- Etourneau sansonnet
- Coucou gris
- Faucon pélerin
- Eider à duvet
- Grand cormoran
- Goëland marin
- Goëland brun
- Goëland argenté
- Mouette rieuse
- Bergeronnette grise
- Bergeronnette flavéole
- Fauvette grisette
A la pointe de Montmartin, nous avons observé un faucon pèlerin qui est resté quelques longues minutes au repos, vraisemblablement sans proie, sur un banc de sable à la pointe d’Agon. La pleine mer n’étant pas très haute, sur de nombreux autres bancs de sable se reposaient également quelques eiders, ainsi que des grands cormorans, de nombreux laridés, et quelques courlis et huitriers. Des sternes caugeks circulaient devant la plage.
Nous n’avons pas vu de phoque veau-marin bien que depuis le début de l’année ils ont été présents en nombre significatifs (ces dernières années environ deux ou trois presque à chaque marée ; 8 observés pendant le confinement, 6 depuis).
Des centaines de laridés et de limicoles s’étant envolés du reposoir devant le château de Regnéville, nous avons cherché la raison et retrouvé le pèlerin en vol très rapide avant qu’il se pose sur le bord de l’herbu se trouvant devant le chantier naval.
Notre état pendant le retour sous un soleil extrêmement chaud nous a rappelé de prendre des précautions lors de futures sorties estivales en demandant aux participants de porter des chapeaux en plus de leurs éventuels masques, et d’amener au moins de l’eau … et pourquoi pas des maillots afin de terminer la sortie par une petite baignade rafraîchissante?!
Nina, Jan Wikramaratna.