Cet article de La Gazette du 19 novembre, tout comme celui de Ouest France du 13 novembre (ci-dessous) montre bien l’emballement des élus à défendre le coupable quittent à s’opposer à la loi.
Bassesses, mensonges et contre-vérités sont au rendez-vous :
- Faire passer Manche-Nature pour un opposant à l’élevage de moutons de pré-salé
- Affirmer que la Commission des sites (CDNPS) par 13 voix pour et une contre a donné son aval, alors que le vote a donné 6 pour, 6 absentions et 1 contre, on est alors loin de l’unanimité
- Faire croire que cet avis de la CDNPS dispense d’être en accord avec la loi
- Laisser penser, qu’avant cette construction-ci, il n’y avait pas moyen de faire de l’élevage de moutons de pré-salé
Les élus nommés dans la presse qui ont soutenu ou conseillé l’éleveur ont pris des risques dans cette affaire et si les collectivités ont commis des fautes, il pourrait se retourner contre elles en engageant leur responsabilité.
Le maintien d’une construction illégale participant à l’artificialisation des espaces remarquables du littoral n’est pas acceptable. Dans l’avenir et afin de préserver l’activité d’agneau de pré-salé dans les meilleures conditions, il convient de matérialiser sur un plan les zones où des bâtiments respectant les dispositions de la loi Littoral peuvent être implantés.